Les élèves de la classe Défense (3°B) se sont retrouvés autour du Monument aux morts de Soustons pour la cérémonie du 11 novembre.
Face aux personnalités et au public venu en nombre, Anthéa a lu un texte rédigé en cours d’Histoire et Géographie avec Mme Peyres.
Un pot de l’amitié offert par la municipalité a suivi la commémoration.
Teste lu par une élève :
Le devoir de mémoire nait immédiatement après la fin de la première guerre mondiale par la loi du 25 octobre 1919 relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande Guerre.
Cette loi prévoit l’inscription de tous les Français morts au cours de la guerre 14-18 sur des registres déposés au Panthéon à Paris. Mais surtout elle accorde des subventions de l’Etat aux communes en vue de glorifier les héros morts pour la patrie.
C’est ainsi que dès 1919 l’ensemble des communes françaises lancent des souscriptions pour ériger des monuments aux morts et mettent en place des commémorations. Cette cérémonie officielle, à laquelle nous assistons aujourd‘hui est organisée pour conserver la conscience nationale de notre Histoire collective.
Le monument aux morts de Soustons a été érigé en 1921, et inauguré en 1922 par le maire de l’époque, Emile Nougaro. Sa construction a été financée par la mairie avec l’accord du préfet, et a été réalisé par M. Darricau, architecte en chef du projet.
Fait de marbre et de pierre, le monument est constitué d’un pilier commémoratif au centre de la Place. Au sommet de ce pilier, il y a une urne, symbole de la mort, pouvant contenir les cendres d’un défunt.
Il est orné de nombreuses guirlandes de feuilles de laurier, symbolisant la victoire et représentent la vertu militaire et l’héroïsme.
Des casques de soldats français et le drapeau tricolore sont sculptés, entourés d’obus. Pour finir, plusieurs inscriptions sont gravées en hommage aux héros de la Grande Guerre : « Honneur et Gloire » ; « Morts au Champ d’honneur » ; « La commune de Soustons à ses Glorieux enfants ».
Les noms de 239 poilus sont inscrits sur ce monument. Soustons a payé un lourd tribut à la première guerre mondiale ; ce sont 6% de la population Soustonnaise qui disparaissent avec elle.
Au-delà de la guerre 14-18, ce monument demeure le lieu de la mémoire collective avec l’inscription au fur et à mesure des noms de celles et ceux qui meurent pour la Liberté et la patrie.
Ainsi, d’autres guerres sont évoquées sur les différentes faces de l’obélisque :
- La seconde guerre mondiale de 1939 à 1945, qui a fait 29 morts.
- La guerre de Tunisie de 1942 à 1943, qui n’a fait qu’un seul mort.
- La guerre d’Indochine de 1946 à 1954, qui a fait 4 morts.
- La guerre d’Algérie de 1954 à 1962, qui a fait 2 morts.
La classe Défense du collège François Mitterrand participe à ce devoir de mémoire dans un parcours citoyen qui doit nous permettre de partager et de mieux connaitre notre Histoire collective.